Travaux à la Turbine
Depuis quelques jours, le chemin d’accès à la plage de La turbine est fermé. Les baigneurs sont invités à rejoindre le site de baignade par un sentier aménagé un peu avant le belvédère surplombant le Pont Romain et la Turbine.
Le propriétaire de l’installation hydroélectrique, M. Thierry Dussaud de Chambonas (Ardèche) effectue des travaux de maintenance sur le canal qui amène l’eau de la rivière Lignon, depuis le pont du Chastelas, jusqu’à la turbine.
Au programme, restauration de la passe à poissons, curage du canal et élargissement de certains passages. Mais aussi mise en conformité avec la nouvelle règlementation concernant le débit des rivières, qui impose qu’un seuil (ou barrage) laisse passer un débit minimum égal à 10% du débit moyen du cours d’eau. Le dispositif de restitution (l’échancrure ou la passe à poissons) va donc être modifié pour garantir le débit réservé.
En savoir plus sur la notion de débit réservé
Le débit minimal ou débit réservé, à maintenir à l’aval des ouvrages, doit être au minimum égal au débit garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces vivant dans les eaux, dit débit minimum biologique. Ce débit réservé ne peut être inférieur au dixième du module du cours d’eau au droit de l’ouvrage. Le module correspond au débit moyen interannuel, évalué à partir des informations disponibles (à minima cinq ans). La valeur du débit minimum biologique est déterminée à partir d’une étude hydrologique et écologique à la charge du propriétaire de l’ouvrage. A défaut d’étude, on pourra retenir la valeur maximum entre le 1/10 du module et le QMNA5 du cours d’eau au droit de l’ouvrage (QMNA5 = débit mensuel d’étiage de récurrence 5 ans).
La pelle mécanique fore dans le canal, juste devant le bâtiment qui abrite la turbine : l’eau arrive dans un bassin de rotation circulaire où la force du courant (et la pesanteur) va entrainer un générateur qui va produire de l’électricité.